38e Congrès de la FFFCEDV

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Atelier axé sur la gestion des urgences vitales en cabinet de dermatologie, avec des recommandations pratiques sur l’identification rapide, les protocoles d’intervention, et l’utilisation des outils adaptés. L’objectif est d’améliorer la réactivité face aux situations critiques.

Comment adapter sa communication au profil du patient pendant nos consultations ? C Delbet.

Nous avons tous déjà expérimenté que, dès l’entrée de certains patients en consultation, nous sentons que la relation risque d’être compliquée. Parfois même, avant qu’il ait commencé à nous parler !

Et s’il était possible de s’équiper d’outils comportementaux pour mieux gérer ces consultations particulières, celles qui nous donnent du « fil à retordre », celles que nous embarquons jusque chez nous dans nos têtes car elle ne s’est pas passée comme nous le voulions ?

Et s’il était possible d’avoir une meilleure connaissance de nous-même dans nos façons de réagir face à l’Autre pour adapter au mieux la communication avec nos patients ?

Développer nos compétences psychosociales, notamment notre communication et notre gestion de soi, lorsque l’on est médecin, devrait être un préambule indispensable à nos métiers et autant enseigner que les compétences techniques. Ce n’est pas encore le cas mais il est toujours temps de faire mieux et de s’équiper en « outils », d’autant plus que cela peut améliorer notre santé mentale pour mieux gérer le stress. 

Tout le monde gagne à améliorer notre façon communiquer. Surtout nous ! et j’ai hâte de vous expliquer comment.

La langue dans  tous ses états : cas clinique et approche pratique en Auvergne.

Les dermatites des mains (« eczémas des mains ») sont des affections cutanées inflammatoires fréquentes, provoquées et/ou aggravées par des facteurs endogènes ou exogènes. La variété des aspect cliniques et la complexité des causes   rendent leur prise en charge longue et difficile. Les mains constituent ainsi un site particulièrement vulnérable au développement de ces affections en raison des multiples produits, naturels ou synthétiques, manipulés au cours des activités quotidiennes et professionnelles.

L’impact sur la qualité de vie et notamment le maintien à l’emploi sont des enjeux majeurs à prendre en considération.

La dermatite atopique est le principal facteur endogène. Le travail en milieu humide est le facteur irritant le plus fréquent. Les allergènes au niveau des mains sont extrêmement variés, parfois il s’agit de substances nouvellement introduites dont le pouvoir sensibilisant n’est pas encore connu, rendant le diagnostic étiologique complexe et difficile. Les additifs des gants, les biocides et les ingrédients de cosmétiques tels que  les substances parfumantes restent actuellement les principaux allergènes.

Récemment des recommandations européennes ont été publiées avec proposition de classification des eczémas des mains selon l’étiologie et/ou la morphologie. L’apport de l’analyse moléculaire permettra de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques sous-jacents.

La  prise en charge en charge diagnostique est essentielle pour identifier les irritants et les allergènes incriminés et ainsi mettre en place la prévention. Elle représente un des challenges les plus difficiles.

De nouvelles options thérapeutiques sont en cours de développement et permettront de mieux prendre en charge cette affection.

Cependant, il faut garder à l’esprit que toutes les dermatites des mains ne sont pas de nature eczémateuse et de nombreux pièges cliniques peuvent se rencontrer et représenter un véritable challenge diagnostique pour le praticien.

B.Biard et L.Pellonnet 

  • généralités (indications, bilan, différentes thérapeutiques)
  • rhumatisme psoriasique
  • cas particulier (grossesse, vaccins, chirurgie, cancérologie)

Nous concentrerons notre propos lors de cet atelier de dermatoscopie sur :

  • L’ongle : »keep calm and become onychoscopist » F.Boukari
  • Le diagnostic coup d’œil : « dermatoscopy at first glance » P. Huet
  • Dermatoscopie simple : utopie ou réalité.? JY. Gourhant

Mise à jour des cotations versus convention 2024, M. Perrussel

Dès notre conception nous baignons dans l’eau. Chaque jour, l’eau, symbole de pureté, est indispensable à notre survie. Et pourtant, salée ou douce, sa qualité et son abondance sont en question. Notre planète bleue qui porte son nom est dans tous ses états.  Quelles conséquences pour notre peau ? 

Après un point rapide sur les perturbations de l’eau en lien avec le dérèglement climatique et la pollution (plastiques, chimique, médicaments), les intervenants exposeront les liens entre santé de l’eau et santé de la peau 

AC. Davaine

  • Diagnostic des tumeurs de l’appareil oculaire antérieur : dialogue entre le dermatologue et l’ophtalmologue.
    Intervenants
    Dr D Grivet service d’Ophtalmologie CHU de St Etienne,
  • Pr JL Perrot Service de dermatologie CHU de St Etienne
    Les paupières et la conjonctive bulbaire (le blanc de l’œil) sont à l’interface de la dermatologie et de l’ophtalmologie. La paupière associe sur 3 cm² les caractéristiques de la peau et de la muqueuse en plus de spécificités propres.
    De même la conjonctive bulbaire s’apparente aux muqueuses que le dermatologue prend en charge habituellement même si là encore il existe des spécificités propres.
    Cette  FMC est le fruit de l’expérience d’une consultation mixte de dermato ophtalmologie mise en place il y a 10 ans. Elle portera sur les lésions pigmentées et leur analyse dermatoscopique au cabinet et en centre spécialisé.
  • Rosacée oculaire et effets secondaires oculaires des biothérapies. A. Coutu
    • LA ROSACEE OCULAIRE : une pathologie polymorphe et potentiellement grave
    • Les formes cliniques de la rosacée oculaire chez l’enfant et l’adulte
    • L’évolution et les complications de la rosacée oculaire
    • Le traitement de la rosacée oculaire
    • Les formes syndromiques et iatrogènes : Kératoconjonctivites atopiques, « conjonctivites » lors de l’utilisation de biothérapie (Dupilumab, Tralokinumab…) etc

« Venez participer à notre Quizz et tester vos connaissances sur la dermatologie pédiatrique au travers de cas cliniques originaux sur des thèmes variés. Ce sera l’occasion de mettre à jour ou d’approfondir vos connaissances de manière ludique ».

C. Texier et M.Bachellerie

Cas Cliniques « Cambazard »  F Cambazard

Prise en charge des carcinomes basocellulaires (CBC) : de la clinique à la LC OCT.

  • JM AMICI : de la clinique à l’histologie.
  • JF SEI : apport de la dermoscopie dans la prise en charge des CBC.
  • JP MOULIN : le Slow Mohs.
  • F HABIB : chirurgie micrographique avec la LC OCT.

Appareils et apparences : l’impact esthétique des malocclusions.
Une approche pluridimensionnelle. Dr Delphine Soulier Peigue 

  • Comment les malocclusions affectent-elles l’esthétique du sourire ? (Exemple clinique de dysharmonie dento-maxillaire)
  • Comment les dysmorphoses impactent l’harmonie du visage de l’enfant en croissance dans les 3 dimensions de l’espace ? (Exemple clinique de ventilation buccale)
  • Quels sont les repères utilisés par l’orthodontiste pour évaluer l’harmonie d’un visage / d’un sourire ?
  • Comment recueillir la perception esthétique du jeune patient et de ses parents ?

    Etayer le diagnostic esthétique du praticien par le ressenti du patient et de ses parents : la clé de l’alliance thérapeutique ? 

Sourire et visage chez l’adulte : Quand le chirurgien intervient chez l’adulte Dr Julien Pujo

L’émergence constante et la progression de l’incidence des infections dues à des bactéries résistantes conjuguées à l’absence de nouvelles alternatives en traitement antibiotique, rendent nécessaire la bonne gestion des antibiotiques. Le bon usage des antibiotiques en Dermatologie est donc une nécessité. La prescription d’antibiotiques dans la pratique de Dermatologie doit donc obéir à des règles précises suivant les recommandations nationales et les bonnes pratiques. L’objectif de cet atelier est donc de faire connaître les principaux germes en cause dans les infections cutanées suppuratives, la sensibilité de ces germes aux antibiotiques, la définition et les caractéristiques du SARM-Co (Staphylocoque résistant à la Méthicilline-communautaire), la problématique de la résistance du staphylocoque doré aux antibiotiques et la prise en charge simple d’une lésion suppurative cutanée.

Le but de cet atelier est de pouvoir apprécier EN DIRECT l’interprétation par des experts d’images dromoscopiques qu’ils ne connaissent pas, puis de confronter leurs avis diagnostic en toute simplicité avec l’avis collégial de l’auditoire et avant d’avoir la réponse ! !

Dans une ambiance conviviale plusieurs cas seront proposés (difficiles, faciles, piégés) afin d’évoquer les principaux diagnostics rencontrés en pratique courante.

 Pour participer aux votes interactifs, il vous suffira d’avoir un téléphone portable avec une connexion internet.

Thomas BOLZINGER, Jean Yves GOURANT, Elisabeth LORIER-ROY, Jean François SEI

Les plantes sont de plus en plus présentes dans notre environnement. Tant la tendance du retour à la nature que la mode des produits « naturels » font que notre peau est de plus en plus amenée à rentrer en contact avec des plantes ou des extraits de végétaux. 

Au cours de cet atelier nous verrons que certaines plantes sont particulièrement agressives, mais que l’irritation qu’elles provoquent peut être prévenue si on sait les reconnaître. D’autres sont à l’origine de réactions allergiques et il faut alors savoir penser à leur possible responsabilité et en apporter la preuve.

In fine, le but est de savoir évoquer une phytodermatose, d’avoir une idée des mécanismes en cause (en particulier faire la part entre irritation et allergie) et de connaître les grandes familles de plantes à risque cutané

 

Notre volonté est de vous présenter au cours de cet atelier de nombreux cas cliniques illustrant les pathologies du cuir chevelu et des poils.

Ces cas cliniques se succèdent de manière vivante et interactive avec la salle. Ils concernent des situations simples, communes, et d’autres plus complexes, plus spécialisées.

Sont mises en avant la démarche diagnostique à la faveur de nombreuses photographies cliniques et dermatoscopiques, et la prise en charge actualisée de ces pathologies.

Les traitements de première ligne sont détaillés, ceux de seconde ou troisième ligne sont aussi systématiquement présentés. 

Chaque année les cas cliniques sont renouvelés car le sujet est vaste. Tout en présentant ces cas cliniques, l’atelier est l’occasion d’un « Quoi de Neuf » dans le domaine.